News

Grâce à ce site lancé en 2007, la protection et la dynamisation du patrimoine commencent à être prises en considération. Les projets et les séminaires sur ce thème se multiplient. Cette page "nouveautes" est consacrée à ces évènements. Vous ne trouverez rien sur BS puisque tous les projets sont gelés. Nous avons les idées mais pas les moyens et les appuis. Allah Ghaleb!
Ce texte a été écrit il y a de cela un an: depuis il y a eu du changement. J'attends de mes correspondants à BS de m'en faire part pour ensuite les publier sur le site.



___________________________________________________________________________________


Ce n'est qu'un rêve, quelque part au pays des merveilles !!_________________________________________________

BS : http://www.bou-saada.net/Cinema.htm

Article très important à lire en bas de page Enfin, les constructions en terre commencent à être valorisées! RÉHABILITATION DES KSOURS DU NORD DE BÉCHAR, L’odyssée d’un savoir-faire ancestral retrouvé
http://www.lexpressiondz.com/article/3/2010-11-23/83024.html
Pourquoi ne pas prendre attache avec cette équipe pour la restauration du k'sar de Bou Saada? Une ou deux journées d'étude regroupant tous ces experts ainsi que ceux d'Oran, de l'Ecole des beaux arts d'alger et de l'équipe chargée de la restauration serait la bienvenue.

________________________________________________
Recommandations du colloque

1. Veiller à la conservation de l’ancien tissu urbain


2. Protéger l’environnement, en particulier les ergs et les oueds ainsi que les palmiers, de toutes agressions dues aux activités humaines

3. Stimuler le respect par l’urbanisme des normes matérielles traditionnelles en les adaptant à la vie moderne

4. Veiller à protéger et développer les ressources hydriques et énergétiques

5. Encourager la transmission des savoir-faire locaux pour permettre un continuum intergénérationnel à même de préserver les repères culturels traditionnels fondateurs et épanouissants

6. Donner dans cette perspective une place importante à l’éducation et à la formation des jeunes et des femmes dans le domaine de l’environnement et de l’écotourisme en mettant en place des institutions de formation moyenne et supérieure dédiées à l’environnement local

7. Prendre en charge les métiers de l’artisanat menacés de disparition

8. Valoriser et encourager le patrimoine culturel immatériel en général et la poésie populaire en particulier

9. Renforcer le développement de l’agriculture oasienne et saharienne dans le respect de la biodiversité et de l’environnement en mettant l’accent sur la création de petites et moyennes entreprises de production et de services au profit des jeunes et des femmes

10. Mettre en place un comité technique bilatéral entre l’APC de Bou Saada et la Conférence Permanente des Villes Historiques de la Méditerranée

11. Développer le partenariat entre les deux parties en matière d’expertise et d’échange d’expérience s

12. Etudier la faisabilité des projets pilotes au niveau de la commune de Bou Saada et de son territoire

13. Encourager les villes à développer entre elles, à l’échelle méditerranéenne, la coopération dans le domaine de la préservation de la paix et du développement socioéconomique.



_____________
Dans le cadre du développement de l’esprit de créativité et de compétitivité chez les jeunes, la direction de la jeunesse et des sports de la wilaya de Tamanrasset a organisé, du 19 au 22 du mois en cours, en collaboration avec la Ligue des activités culturelles et artistiques et l’Office des établissements de jeunes, le grand concours des activités scientifiques et culturelles de jeunes.



“La manifestation, souligne Oukacem Abdelkader, conseiller pédagogique de la jeunesse et des sports et membre du comité d’organisation, a vu la participation de 700 candidats venus de 10 communes de la wilaya. L’objectif est de développer et diversifier leur talent et motivation en mettant en évidence l’importance accordée à la classe juvénile. Cette dernière agit dans le cadre du mouvement associatif organisé et structuré en mesure de représenter et d’honorer le pays dans des compétitions internationales.” Il ajoute : “L’initiative vise à responsabiliser le jeune en l’incitant à l’encadrement d’un nombre important de personnes dans pareilles occasions tout en mettant l’accent sur les talentueux et les aptitudes précieuses déterminant leur rôle au sein de la société.” Placé sous le thème “Pour un environnement propre et salubre”, le programme, aussi riche que varié, du concours, qui en est à sa 11e édition, porte sur plusieurs activités, notamment sur la manipulation et la maîtrise du matériel audiovisuel, de la programmation informatique et une pluralité d’arts culturels. Des expositions de peintures ayant trait à l’environnement et des produits artisanaux sont également au programme de la manifestation dont l’ouverture s’est passée dans une ambiance de fête où s’entremêlaient les chants des troupes folkloriques et les sons de divers instruments musicaux de l’homme bleu à l’hospitalité coutumière.


http://www.liberte-algerie.com/edit.php?id=153117








_______________
L'Ecole Supérieure des  beaux arts organise une post graduation en restauration du patrimoine. Inscrivez vous!!
BouS'ada pourrait être candidate : L'Ecole de restauration du patrimoine a été créée par le decret du 18 Novembre 1990, article 87 (Voir JORA page 1339), mais n'a toujours pas été lancée.
________________________

ARTISANAT : Une nouvelle stratégie pour intégrer le secteur dans le développement économique
Un plan de promotion de l’artisanat s’achève et le ministère en charge du secteur est en phase d’élaborer un autre, pour la période 2011-2020. Hier, Smaïl Mimoune, ministre du Tourisme et de l’artisanat, a justement réuni les représentants des chambres d’artisanat dans un colloque pour débattre de la plateforme d’un «plan stratégique» qui déterminera la politique à suivre. Dans son allocution d’ouverture, il a surtout mis en avant le nombre d’emplois créés, près de 400 000, en application du plan précédent.  (..)Le ministre a, ainsi, insisté sur l’accompagnement des initiateurs de projets. «Le secteur qui dispose de 45 formateurs agréés par le Bureau international du travail a généré 390 000 emplois et accompagné 11 000 porteurs de projets. De même, 23 000 artisans, soit 60% des artisans inscrits, ont bénéficié de locaux professionnels distribués dans le cadre du programme du président», a-t-il précisé. Il a ajouté dans le même contexte que cette dynamique se consolidera en vertu du programme quinquennal 2010-2014 par la création de pôles d’excellence. En l’occurrence, indiquera-t-il, la céramique, la bijouterie et la joaillerie. Et dans le domaine de la formation, son ministère s’attelle à mettre au point une plateforme de formation à distance. Une expérimentation visant à rapprocher la formation des artisans pour qu’ils se mettent au diapason des évolutions technologiques.

NB/ Pourquoi ne pas relancer le tissage de couvertures en laine? On sait tous que les couvertures en fibres synthétiques sont très mauvais pour la santé: gonflement des pieds, asthme, dérangement de la circulation sanguine, problèmes dermatologiques, troubles cardiaques, car elles produisent des petites vibrations électriques et ne laissent pas la peau respirer. Idem pour les chaussures qui ne sont pas en cuir, qui en empêchant la peau de respirer créent de grosses difficultés entres autres à la circulation sanguine. Quand on connait l'importance des pieds pour la santé en général ça donne à réfléchir. Des chaussures en cuir ça coûte cher mais ça dure bien plus longtemps.
Il y a là occasion de créer des PME/PMI grâce à l'ANSEJ et le CNAC, ça peut créer des centaines d'emplois: tannage, traitement de la laine, etc.
___________________
Annaba: Séminaire sur la Hadra aïssaouia et la chanson soufie

Un séminaire sur le thème Hadra aïssaouia et la chanson soufie a été organisé, mercredi et jeudi derniers, à la maison de la culture Mohamed Boudiaf de Annaba, à l’initiative de l’association Ichraq Bouna. Cette opportunité a permis aux professeurs Mohamed-Lakhdar Abou Bakr et El Hadi Tarcha, ainsi qu’à l’artiste Zine-Eddine Benabdellah, de disserter et d’évoquer avec détails le rôle des zaouïas des aïssaoua dans la préservation de la musique andalouse et la chanson soufie. Les intervenants ont souligné dans ce cadre que ces espaces avaient contribué à la renaissance culturelle et artistique, en plus de leurs missions traditionnelles au service des nécessiteux. Les séminaristes ont assisté, après l’ouverture de ce séminaire, à l’inauguration d’une exposition au théâtre régional Azzedine Medjoubi, organisée à l’initiative des associations Ichraq Bouna et Sahoua El Madina. Un hommage a été rendu, au terme de cette rencontre, à Zineddine-Benabdallah et Abdelkader Benkhaled Zaghlane, avec l’organisation d’une soirée aïssaoua au théâtre régional. T. G.: http://www.elwatan.com/regions/est/annaba/seminaire-sur-la-hadra-aissaouia-et-la-chanson-soufie-26-02-2011-113486_133.php
_____________


La tradition orale des Béni Hilal perd régulièrement de son énergie et si le mouvement n’est pas freiné, elle s’acheminera vers son extinction...Youcef Nacib
Son nouvel ouvrage, une vraie merveille et une mine d'informations; organisons une conférence pour en faire connaitre le contenu : Une geste en fragments de Youssef Nacib, Éditions Alpha, Alger, 2010, 488 pages.
Commentaire de Kaddour M’HAMSADJI in : http://www.lexpressiondz.com/article/3/2011-02-09/85933.html
Ya nass Bous'ada, faites nous un recueil des contes anciens, il sera publié sur ce site. Si vous le souhaitez. N'oubliez pas de les raconter aux enfants, à la maison, à l'école, ça peut faire l'objet d'une dictée, d'une rédaction ou autre...


Ya nass Bous'ada, faites nous un recueil des contes anciens, il sera publié sur ce site. Si vous le souhaitez. N'oubliez pas de les raconter aux enfants, à la maison, à l'école, ça peut faire l'objet d'une dictée, d'une rédaction ou autre...



Hamrit Mira, Contes bédouins d'Algérie, l'Harmattan, 2005 (histoire des Ouleds Nail de Sidi Khaled)
_______
Djeha, le héros revisité


Eh bien oui, Abderrahmane Lounès, puisqu’il faut le dénoncer ici, vient d’accomplir avec la complicité de son vieil ami Noureddine Hiahemzizou, affichiste, maquettiste et illustrateur de talent, un véritable exploit en réalisant un magnifique livre de lecture, digne de figurer dans toutes les bibliothèques de bon goût des jeunes gens âgés de 7 à 77 ans.
(…) Un livre de lecture de l’époque coloniale (Bonjour Ali! Bonjour Fatima) avait inclus dans son programme deux aventures où Djeha était présenté comme un indigène sans grande intelligence, un benêt, un idiot. C’était moins dévalorisant certes, que Broumitche le Kabyle, mais c’était loin du caractère légué par la tradition: Djeha, un héros qui a du Panurge et de Jean le Fol, avec la malice de l’un et la pertinence de l’autre. Abderrahmane ne s’est pas trompé en s’intéressant à un personnage bien intégré dans sa société: croyant, sans être bigot, cartésien raisonnant avec des syllogismes, enfin un être qui a le sens pratique et qui sait se sortir des situations difficiles grâce à son sens des relations sociales.
Ses aventures sont restituées par l’auteur dans un style simple qui facilite et encourage à la lecture, des jeunes qui se familiariseront vite avec la langue français et ses nombreux gallicismes tout comme il réconcilie l’adulte avec un fonds culturel qui remonte à l’époque des longues veillées d’hiver autour du kanoun, quand la grand-mère rassemblait ses petits-enfants pour les préparer à affronter la vie à coups d’histoires édifiantes. Ce qui est sûr, c’est que Djeha a encore une longue vie devant lui: il durera plus que son clou et il ne tient qu’à Abderrahmane Lounès de récidiver!
http://lexpressiondz.com/article/3/2010-06-20/77750.html
Arezki HADDADI



Les enfants ont leurs contes du terroir en arabe


L’écrivaine Nassima Touizi a entamé un travail consistant à éditer une série de six contes du terroir, recueillis dans l’Algérois, avec la possibilité de glaner d’autres textes dans d’autres villes. Le premier conte illustré porte le titre de l’Aventure de Benderbechi. Il est en train d’être distribué dans les librairies tout en étant disponible en DVD en arabe dialectal avec musique de fond et bruitage à l’image d’un dessin animé. Le travail est accompli sans subvention du ministère de la Culture malgré les demandes de l’auteur. Les prochaines oeuvres auront pour thèmes Baba Fekrane, Yemma Aïcha Laksiwra, L’Oiseau et le sultan, L’far wa El fara et Khenifsa set en’ssa

_____________
Racont'art

(….) La 8e édition du Festival culturel itinérant «Raconte-Arts» se tiendra du 9 au 15 juillet prochain au village Taourirt Amokrane à Tizi Ouzou sous le thème «Ecouter la voix des ancêtres, éclairer la voie de l’avenir». Initié par la Ligue des arts cinématographiques et dramatiques de Tizi Ouzou, le Comité du village de Taourirt Amokrane et l’association Imnayen du même village, ce rendez-vous culturel annuel sera animé par quelque 150 artistes de différentes disciplines dont une trentaine venant d’Italie, d’Espagne et de France. Nuits du conte, récitals poétiques et de chants, rencontres littéraires, spectacles de rue et défilés, théâtre, cinéma, ateliers thématiques et expositions-ventes des produits du terroir, seront au menu de cette rencontre multidisciplinaire créée en 2003 à l’initiative des artistes Denis Martinez (plasticien), Salah Silem (plasticien) et Hacène Metref (philatéliste). (….)
http://www.lexpressiondz.com/article/3/2011-02-09/85934.html



Seddik MESLEM, CONTEUR PROFESSIONNEL: Le patrimoine oral est en danger


(…) Raconter des histoires est une tradition qui a déserté les foyers algériens. Quelle en est la cause ?
Oui. Peu de familles se retrouvent au tour du conte. La société a évolué rapidement. Il y a également l’éclatement de la famille traditionnelle avec les nouvelles technologies comme la télé, le cinéma et autres formes qui ont fait de l’ombre au conte. Toutefois, il demeure fortement inculqué dans note mémoire populaire. Il a traversé des générations. C’est l’un des arts les plus anciens.
Vous participez à plusieurs manifestations culturelles, ici et ailleurs. Existe-t-il un réel engouement du public ?
Il y a une forte demande à tous les niveaux : dans les universités, les centres culturels, les écoles… Il y a un grand intérêt du public tout âge confondu. Car le conte s’adresse à tout le monde. Il m’est arrivé d’avoir une assistance variant entre 200 et 500 personnes. C’est un moment fort et de partage.(…) lire la suite dans : http://www.liberte-algerie.com/edit.php?id=150141
________
Les enfants ont leurs contes du terroir en arabe, achetez vite le livre.  

L’écrivaine Nassima Touizi a entamé un travail consistant à éditer une série de six contes du terroir, recueillis dans l’Algérois, avec la possibilité de glaner d’autres textes dans d’autres villes. Le premier conte illustré porte le titre de l’Aventure de Benderbechi. Il est en train d’être distribué dans les librairies tout en étant disponible en DVD en arabe dialectal avec musique de fond et bruitage à l’image d’un dessin animé.
Le travail est accompli sans subvention du ministère de la Culture malgré les demandes de l’auteur.
Les prochaines oeuvres auront pour thèmes Baba Fekrane, Yemma Aïcha Laksioura, L’Oiseau et le sultan, L’far wa El fara et Khenifsa set en’ssa
(….) La 8e édition du Festival culturel itinérant Raconte-Arts se tiendra du 9 au 15 juillet prochain au village Taourirt Amokrane à Tizi Ouzou sous le thème «Ecouter la voix des ancêtres, éclairer la voie de l’avenir». Initié par la Ligue des arts cinématographiques et dramatiques de Tizi Ouzou, le Comité du village de Taourirt Amokrane et l’association Imnayen du même village, ce rendez-vous culturel annuel sera animé par quelque 150 artistes de différentes disciplines dont une trentaine venant d’Italie, d’Espagne et de France. Nuits du conte, récitals poétiques et de chants, rencontres littéraires, spectacles de rue et défilés, théâtre, cinéma, ateliers thématiques et expositions-ventes des produits du terroir, seront au menu de cette rencontre multidisciplinaire créée en 2003 à l’initiative des artistes Denis Martinez (plasticien), Salah Silem (plasticien) et Hacène Metref (philatéliste). (….)
http://www.lexpressiondz.com/article/3/2011-02-09/85934.html
_____________________________

EXPO: LE DÉSERT À TRAVERS  par  Ouyed AGUELLIDH

Un thé au Sahara
De son périple solitaire et fréquent au Sahara, il est revenu avec ces nombreuses photographies qui donnent à voir la beauté de la nature du Sud, en clair--obscur. (…) Le désert dans toute sa splendeur, sa lumière resplendissante, éblouissante, parsemé du vert des arbres et les rayons du soleil, voilà la beauté de notre Sud qui est immortalisé par l’oeil charmeur du photographe. Dunes généreuses, oasis féeriques, palmiers fiers et ksours envoûtants où souffle un vent de mystère, feuillage, une dune à travers une brèche, des rayons qui s’infiltrent à travers des interstices...tout cela converge vers la beauté sublimée des trentaines de photos de l’artiste Aguellidh Ouyed, actuellement accrochées aux cimaises de la médiathèque Abane Ramdane et ce, jusqu’à Jeudi. (..)
http://www.lexpressiondz.com/article/3/2011-01-31/85540.html
________

Réhabilitation d’un site historique
L’un des lieux historiques de la vieille ville d’Annaba fera l’objet, dès le début de l’année 2011, d’une opération de réhabilitation pour en faire un centre des arts et des métiers.
Il s’agit d’un riche patrimoine à l’architecture arabo mauresque, érigé en l’an 1045. Ce lieu constitue, avec la célèbre mosquée Abou Marouane, un ensemble d’édifices culturels, éducatifs et religieux. (..) Elle aura pour mission la formation de jeunes aux métiers artisanaux spécifiques, à la sauvegarde et la restauration du patrimoine urbanistique et architectural ancien, représentant l’âme de l’antique Bouna. Selon ses concepteurs, cette première opération de réhabilitation constituera le prélude à une autre qui sera entreprise, à terme, pour englober une bonne partie de la vieille ville (. ..) A l’issue de cette cérémonie, la délégation s’est rendue sur le site devant abriter la maison des associations qui sera implantée sur une superficie de 500 m2 et constituée de 4 niveaux, disposant notamment d’une cafétéria, de salles de conférences et de travail. Estimée à 40 millions de dinars, elle a bénéficié d’une contribution de 160 000 dollars de la Fondation ArcelorMittal. Elle est destinée à abriter un tissu important de la société civile, représenté par des associations activant effectivement dans cette wilaya et dont l’impact n’est pas aussi palpable, faute de siège, nous dira Mme Mayouche, précisant que 12 millions de dinars ont déjà été débloqués par le ministère de la Solidarité nationale pour entamer ce projet. Un atelier de couture pour les jeunes filles assistées de l’Élisa est l’autre projet visité à cette occasion et auquel collabore la Fondation ArcelorMittal avec un montant de 10 000 dollars. Son but est la formation de ces jeunes filles pour acquérir un métier et se prendre en charge.
A. Bouacha in Le soir d’Algérie
_____________________
LES DEUX ANDALOUSIES ou Les dorures de l’idéal andalou

On aurait espéré que des chanteurs du Ayay boussaadi, dont l'origine andalouse n'est plus à prouver,  soient associés. Depuis sa création, ce site a été le premier à suggérer ces rencontres.

Organisé par l’Agence algérienne pour le rayonnement culturel, ce spectacle musical aura lieu, le jeudi 3 février 2011 à 19h à la salle Ibn Zeydoun (Riadh El-Feth)
(…)Le détroit de Gibraltar a permis, sur le plan musical, à deux Andalousies d’exister : la première est baignée dans le flamenco ; la deuxième, au Sud, est représentée par trois écoles : Gharnatiya, Malouf et Sanâa, appelés communément musique arabo-andalouse. Marc Loopuyt, troubadour des temps modernes, propose avec le spectacle Les Deux Andalousies, une suite de tableaux, chantés et dansés où se rencontrent et se côtoient deux usages d’un seul héritage. (..)Musiques traditionnelles, créations et improvisations sont les principaux ingrédients de Les Deux Andalousies, qui sera présenté au public algérien, le 3 février prochain à la salle Ibn Zeydoun (Riadh El Feth), après avoir sillonné plusieurs villes de France et participé au Festival de Fès (Maroc). “Révélatrice des relations entre les deux Andalousies, les pièces sont extraites du répertoire flamenco profond et léger (jondo y chico) et de l’arabo-andalou maghrébin (el’ala), du maghrébin populaire (chaâbi et el aïta), de l’oriental (baladi et quoudoud) et du mauresque”. Le thème de ce spectacle est, en fait, de “juxtaposer et quelquefois marier les expressions musicales et mystiques des deux traditions qui se font face dans le détroit de Gibraltar et dans l’histoire arabo-andalouse”. (…) Par : Sara Kharfi
Lire la suite dans : http://www.liberte-algerie.com/edit.php?id=149875
_____________________

Festival international des arts de l’Ahaggar de Tamanrasset
Cinq lauréats pour les concours «Contes et légendes»
http://www.elwatan.com/culture/cinq-laureats-pour-les-concours-contes-et-legendes-18-01-2011-107653_113.php
_____________________________________________________

L’un des lieux historiques de la vieille ville d’Annaba fera l’objet, dès le début de l’année 2011, d’une opération de réhabilitation pour en faire un centre des arts et des métiers.
Il s’agit d’un riche patrimoine à l’architecture arabo mauresque, érigé en l’an 1045. Ce lieu constitue, avec la célèbre mosquée Abou Marouane, un ensemble d’édifices culturels, éducatifs et religieux. (..) Elle aura pour mission la formation de jeunes aux métiers artisanaux spécifiques, à la sauvegarde et la restauration du patrimoine urbanistique et architectural ancien, représentant l’âme de l’antique Bouna. Selon ses concepteurs, cette première opération de réhabilitation constituera le prélude à une autre qui sera entreprise, à terme, pour englober une bonne partie de la vieille ville (. ..) A l’issue de cette cérémonie, la délégation s’est rendue sur le site devant abriter la maison des associations qui sera implantée sur une superficie de 500 m2 et constituée de 4 niveaux, disposant notamment d’une cafétéria, de salles de conférences et de travail. Estimée à 40 millions de dinars, elle a bénéficié d’une contribution de 160 000 dollars de la Fondation ArcelorMittal. Elle est destinée à abriter un tissu important de la société civile, représenté par des associations activant effectivement dans cette wilaya et dont l’impact n’est pas aussi palpable, faute de siège, nous dira Mme Mayouche, précisant que 12 millions de dinars ont déjà été débloqués par le ministère de la Solidarité nationale pour entamer ce projet. Un atelier de couture pour les jeunes filles assistées de l’Élisa est l’autre projet visité à cette occasion et auquel collabore la Fondation ArcelorMittal avec un montant de 10 000 dollars. Son but est la formation de ces jeunes filles pour acquérir un métier et se prendre en charge.
A. Bouacha Le soir d’Algérie
"Depuis cette formation intensive, j’ai compris et assimilé les gestes de base des autres danses populaires les plus célèbres dans le pays et nous nous sommes mis, à Djoussour, à pratiquer la danse gnaouie, chaouie, kabyle, allaouite et naïli sans appréhension et sans complexe», explique Khaled Walid.
Le spectacle donné par Djoussour mercredi dernier au Palais de la culture Malek-Haddad, à l’occasion de la célébration de Yennayer, a parfaitement reflété ce saut qualitatif, cette belle ouverture sur les autres arts patrimoniaux du pays. La prestation a commencé par un show de danses gnaouies, exécutées de très belle manière sur le parvis du Palais de la culture, et qui a ravi, d’un avis unanime, les spectateurs présents

Festival international des arts de l’Ahaggar de Tamanrasset
RENCONTRES SCIENTIFIQUES ET CONFÉRENCES À LA MAISON DE LA CULTURE DE TAMANRASSET
Le patrimoine culturel immatériel en débat
http://www.liberte-algerie.com/edit.php?id=149001
___________________________________________________

Galerie d’art Mohamed Racim à Alger
«Mémoire 1 : au fil du temps»
«Notre objectif à travers cette exposition est de rappeler le souvenir d’artistes de la première génération, dont beaucoup ne sont plus de ce monde. Nos artistes sont tellement nombreux que nous ne pouvons pas tous les présenter en une seule exposition. Tous les trois mois nous organiserons une grande exposition où d’anciens artistes exposeront aux côtés de jeunes artistes. Toutes les générations seront mêlées», explique. M. Abdelhamid Arroussi. En effet, dans cette imposante exposition, quelques anciens noms illustres des arts plastiques sont venus se confondre avec leurs disciples ou autres. Une osmose se devine en filigrane. La plupart du fonds de cette collection appartient à la galerie Mohamed Racim, ajouté à cela quelques acquisitions personnelles.
___________________________________________________________________________
Festival international des arts de l’Ahaggar : Les savoirs ancestraux à sauvegarder
La journée d’hier du Festival international de l’Ahaggar comportait deux temps : la matinée a été scientifique ; la soirée, à l’instar de celles qui vont suivre jusqu’au 17 janvier, a été consacrée à la danse et à la chanson.
Elwatan du 13 Janvier
_____________________________________
Cinéma : Forum: bousaada bled sidi Thamer

“En effet Jacqueline pendant les années 60 et 70, Boussaâda était devenu un véritable plateau cinématographique aussi bien pour le cinéma algérien qu'étranger ; il y a eu aussi des coproductions; mais bien avant cela le site de bousaada et sa région intéressait déjà les cinéastes. C'est ainsi qu'un premier court métrage "BOUSAADA"a été tourné en 1924; le film "TARTARIN DE TARASCON" lui aussi y a été tourné et en plein centre ville en 1934. Quand aux films comme Trois pistolets , Marchands d'esclaves et autre films algériens, ils ont cassé le marasme de la ville et créé une animation unique en son genre. Vous imaginez le décor: chevaux, cowboy, etc. C'était aussi un apport économique. Les paysages étaient ceux du moulin Ferrero, des dunes de sables, etc. »
Aujourd’hui c’est Taghit qui a remplacé BS!!!!!
http://www.youtube.com/watch?v=WkTOWEQgq-8   : 3 pistolets contre César
Liste des films tournés à BS : http://www.bou-saada.net/Cinema.htm

2èmes rencontres de l’audiovisuel euro-méditerranéen
MovieMed-2011 le 20 janvier à Ouarzazate

Les 2es Rencontres du cinéma euro-méditerranéen seront organisées à Ouarzazate, au Maroc, et réuniront des professionnels de la production audiovisuelle ainsi que du tourisme des pays méditerranéens, afin de définir les partenariats possibles dans l’accueil du tournage de films, dans le développement de produits touristiques et dans la coproduction. Les rencontres seront accompagnées d’une “bourse” pour des porteurs de projet sélectionnés. Un salon sera également organisé afin que les commissions du film et les organismes responsables de la promotion cinématographique présentent leur service aux entreprises participantes, selon les organisateurs.
Journal Liberté du lundi 3 janvier 2011
__________________________
Un institut de musique à Bou Saada

(...) L’un des "acquis principaux" des actions entreprises dans ce cadre concerne la réception de la salle de cinéma "Hodna" demeurée fermée pendant plus de 30 ans. Concédé à un particulier, cet établissement a été récupéré en 2004 en tant que bien de l’Etat en application des orientations du ministère de la Culture, précise la même source qui relève que cette salle de cinéma pourra être exploitée par la direction de la culture comme théâtre ou comme cinémathèque, M’sila connaissant un "énorme déficit" en la matière. La réhabilitation de ce cinéma a nécessité des travaux qui ont coûté 8 millions de dinars, selon la même source. Parallèlement, les structures de lecture publique ont augmenté dans cette wilaya, offrant 1.400 places supplémentaires grâce à la réception de 14 bibliothèques communales, selon les services de la wilaya où l’on note qu’en application d’instructions du wali, ces structures seront dotées d’équipements de qualité et encadrées par de jeunes universitaires issus des communes où elles sont implantées. Actuellement, 26 bibliothèques communales, urbaines et semi-urbaines, existent à travers les communes de la wilaya de M’sila qui "ne comptait aucune infrastructure de ce type jusqu’en 1999", est-il précisé. Le projet de réaménagement de la maison de la culture sera également prochainement achevé en dépit de l’insuffisance de l’enveloppe financière allouée, ajoute la même source qui souligne toutefois que l’opération d’extension du musée du Hodna n’a pas encore été lancée faute de manifestation dŒ’intérêt des entreprises de réalisation.
Les deux dernières années ont vu la réhabilitation des 21 centres culturels qui offrent aujourdŒ’hui quelque 2.000 places pour la lecture publique, en plus des structures réservées aux loisirs de jeunes.
La requalification de ces centres a favorisé notamment l’émergence de plusieurs troupes théâtrales et la création d’ateliers de peinture. Soulignant que l’année 2011 verra la réception d’un institut de formation musicale à Boussaâda, les services de la wilaya ont rappelé qu’un montant de 800 millions de dinars est affecté au secteur de la culture pour le financement de nombreux projets et la fourniture d’ouvrages à une trentaine de bibliothèque de la wilaya
http://www.elmoudjahid.com/fr/actualites/5637 du 24/11/10
________________________
Enfin, les constructions en terre commencent à être valorisées!!!

RÉHABILITATION DES KSOUR DU NORD DE BÉCHAR, L’odyssée d’un savoir-faire ancestral retrouvé

 C’est à l’initiative de trois architectes algériens que ce projet a pu voir le jour. Une expérience pouvant être apparentée à une véritable odyssée pour retrouver un savoir-faire constructif ancestral, a été présentée lors du séminaire sur «le rôle de l’archéologie dans la mise en valeur de l’identité nationale», tenu dernièrement à Constantine. Cette expérience menée sur des ksour du nord de Béchar, est le fruit d’une initiative de trois architectes algériens qui ont eu à coeur de rompre avec les sempiternels débats théoriques en la matière, pour passer à l’action concrète sur le terrain. Selon le rapport présenté sur le sujet par M.Smaïl Chieb, l’un des trois membres de l’équipe ayant conçu et dirigé cette expérience, celle-ci a permis d’apporter des réponses à des questions qui n’ont cessé, ces dernières décennies, de faire débat, s’agissant de la réhabilitation des médinas et autres patrimoines bâtis. Les problèmes juridiques d’indivisibilité de l’héritage, de la réaffectation des bâtisses restaurées, de leur rentabilité et autres, ont tous trouvé des solutions plus qu’acceptables au titre de cette expérience, a expliqué M.Smaïl Chieb à l’APS.
Outre ces aspects, les travaux menés sous la houlette de ce professeur d’architecture à l’université de Biskra et de ses collègues,  Saïd Mazouz de la même université et Abdelmadjid Hamouine de l’université de Béchar, ont surtout permis de retrouver une technique ancestrale, à savoir la construction avec du béton en terre stabilisé (BTS), qui constitue, aujourd’hui, un grand domaine d’intérêt pour les recherches architecturales dans le monde. Retraçant les étapes qui leur ont permis de rendre vie à des ksour en ruine et d’en faire des lieux touristiques très prisés, M.Chieb dira que la première étape des relevés et de l’enquête sociale «a été faite avec nos propres moyens car nous étions impatients de passer à l’action et d’expérimenter dans les faits une démarche de réhabilitation». Après l’étape des relevés, il fallait réfléchir à des moyens pour retrouver les contours et les physionomies de ces bâtisses sans plans, construites selon des méthodes traditionnelles n’obéissant à aucune géométrie octogonale reconnue et, de surcroit, réalisées au moyen d’un matériau périssable comme l’argile. «La tâche était loin d’être aisée mais nous avons pu contourner l’obstacle en recourant aux enquêtes et en faisant appel aux souvenirs des vieilles personnes», souligne M.Chieb, décrivant comment lui et ses camarades ont procédé, pour contourner les écueils de l’oralité qui a cette particularité de vous mettre en face de sources possédant un savoir-faire mais ne sachant pas le théoriser ni le raconter, «à la demande» mais de façon spontanée.
Les efforts et la patience ont fini par payer, non seulement auprès de la population locale, mais également auprès des décideurs puisque le projet a fini par être adopté par le directeur de wilaya de l’urbanisme et de la construction (DUC) qui accepta de le financer par tranches et de le prendre comme «projet-pilote» en la matière. A mesure que l’expérience se mettait en place, ses promoteurs ont demandé et obtenu le soutien de l’Union européenne et d’organismes allemands, espagnols et italiens, entre autres, qui ont apporté aides et appuis à l’entreprise, selon M.Chieb. Mais une fois l’espace reconstitué, il fallait penser à l’étape suivante qui est celle de son affectation et de la «re-création» de son vécu. La plupart des maisons étant dans l’indivision, il était malvenu de la part des initiateurs du projet de se poser en donneurs de leçons et de demander à leurs anciens propriétaires de revenir à ces bâtisses qu’ils ont abandonnées de leur propre gré car ne présentant pas les fonctionnalités exigées par la vie d’aujourd’hui, explique M.Chieb, indiquant à ce propos que l’idée de les transformer en auberges et en locaux de tourisme a été retenue et a bien marché surtout dans la ville de Taghit où les gens n’ont pas de problème de logement mais de travail.
Des touristes espagnols, allemands, hollandais et, surtout des artistes, venus séjourner et vivre un moment dans la peau d’un ksourien, ont été très contents de leurs passage, témoigne cet architecte qui estime que cette expérience est très édifiante pour le tourisme culturel qui semble être «la formule qui convient le mieux à la mentalité de l’algérien». L’expérience qui a été une réussite, notamment dans la ville de Taghit, est pour l’instant restée à l’échelle expérimentale car les autorités concernées peinent à sortir de la mentalité du «oui mais à», regrette M.Chieb. Mais les enseignements qui en ont été tirés sont aussi riches que précieux, estime le professeur d’architecture qui souhaite voir à ce propos les décideurs, rompre avec la mentalité «de sapeur-pompiers» agissant par à coups et dans l’urgence pour s’installer dans la mentalité de créateur d’idée et de projets de long terme créateurs de richesse. Cet universitaire estime dans ce contexte qu’il est «démagogique» d’occulter le côté économique dans la réhabilitation du patrimoine bâti, la rentabilité peut même devenir un vrai moteur dans ce genre de projets. Il estime aussi que l’idée de vouloir à tout prix restituer à un patrimoine réhabilité la même fonction qu’il avait dans le passé, n’est pas toujours en sa faveur.
R.C
Pourquoi ne pas prendre attache avec cette équipe pour la restauration du k'sar de Bou Saada?
_____________________

Formation aux métiers du patrimoine
http://www.euromedheritage.net/index.cfm?lng=fr
S’étalant jusqu’au 15 Décembre 2010 , cette rencontre entre dans le cadre du projet Euromed Héritage 4 dont l’Algérie est partie prenante à travers le ministère de la Culture.
Le séminaire qui se tient actuellement en Algérie est la 4e partie du programme Euromed Héritage. Un programme qui développe une activité spécifique dédiée à la mise à jour ou à niveau des législations et à la modernisation des institutions responsables du patrimoine culturel dans les pays du Bassin méditerranéen( hormis la Libye).
Inauguré par M. Betrouni, représentant de la ministre de la Culture Khalida Toumi, et l’ambassadeur chef de la délégation de l’UE en Algérie, Laura Baeza. Dans son discours lu à l’assistance, la ministre de la Culture a qualifié cette rencontre d’“occasion d’évaluer notre niveau d’appropriation de cette expérience partenariale de soutien et d’appui législatif et institutionnel en matière de patrimoine et d’apprécier la qualité et la portée de l’échange d’expériences, le transfert de compétences et l’assistance technique”. (..) Pour rappel, les journées de Zéralda ont pour thème “Éducation et formation”.
Selon Jean-Louis Luxen, consultant légal expert senior, “on s’est rendu compte que c’est l’élément d’investissement si on veut mettre du professionnalisme dans la gestion du patrimoine. Il faut, d’une part, que les gens soient bien formés et, d’autre part, que les institutions aient recours à des professionnels, que ce soient les municipalités, les musées (…) On met l’accent sur ce côté formation, mais aussi éducation parce qu’il y a toute la dimension sensibilisation du grand public pour qu’il se rende compte des enjeux du patrimoine et les questions de la conservation qui sont parfois vues comme étant une contrainte par rapport aux propriétés privées, alors il faut montrer que dans la réalité, on peut très bien faire de la conservation tout en laissant le patrimoine vivant. C’est très important qu’il puisse s’adapter à la vie contemporaine (…)”. Durant ces quatre jours de séminaire, les participants aborderont dix projets sur les douze retenus dans cette phase du programme : Mednem (organisation de la collecte d’archives audiovisuelles autour du Bassin méditerranéen), Manumet (comment assurer la bonne conservation et la restauration des manuscrits), Hammamet (un travail sur les hammams), Mutuel Héritage (une attention particulière sur le patrimoine du XXe siècle souvent qui n’est pas considéré comme tel), et Athena (tout un programme coopération sur la gestion de sites antiques). À ce sujet, l’Algérie est partie prenante de ce projet avec un programme dédié aux théâtres antiques.
Par ailleurs, les participants examineront “les conventions et les chartes internationales aussi bien que les législations nationales de la région méditerranéenne, de procéder à des analyses comparatives et de renforcer les liaisons avec les organisations internationales, gouvernementales et non-gouvernementales”. Le résultat attendu de ces journées est de contribuer à l’amélioration du “cadre législatif et de la performance des services nationaux responsables de la sauvegarde du patrimoine culturel dans les pays méditerranéens partenaires conformément aux standards internationaux”, comme indiqué dans le communiqué de cet atelier.
Cette rencontre a été aussi l’occasion d’annoncer les lauréats du concours de photographies lancé en mai dernier par Euromed Héritage et intitulé “Regards croisés : patrimoine vivant en Méditerranée”.
Amine IDJER
______________
Séminaire à l’Ecole supérieure des beaux-arts d’Alger
L’art, ce legs ancestral
Elwatan du 13/12/10
_________________________________
En vue d’une réhabilitation des sites et pièces archéologiques en Algérie, notamment ceux liés aux civilisations arabo-musulmane et amazighe, une nouvelle loi a été promulguée en 1998 visant leur restauration selon des normes universelles, a précisé la ministre soulignant qu’une méga exposition sur la Qalaât Beni Hammad sera organisée dans le cadre de la manifestation «Tlemcen, capitale de la culture islamique 2011».




http://lexpressiondz.com/article/3/2010-06-26/77942.html









SOS Patrimoine en danger









Pelleteuse et tracteurs s’activent dans les quatre coins de la ville d’Achir pour des opérations de constructions, d’aménagements ou de ravalement de façades.















Toutefois, ces travaux sont menés au détriment de sites archéologiques anciens et d’une valeur inestimable. Incultes en matière d’archéologie, des entrepreneurs perforent comme du gruyère le sol, déblaient le terrain, creusent et jettent les tonnes de terres et de pierres ailleurs, pour procéder à des constructions rapides en ciment, sans se rendre compte qu’ils viennent de violer des sépultures anciennes ou de fractionner des vestiges d’une valeur historique irremplaçable.









• C’est ce qui arrive pourtant à Chellalat al-Adhaoura, dans le cadre des creusements pour raccorder l’eau à la ville, et c’est ce qui se passe aussi à Ain Boucif, ou se trouve justement les vestiges historiques datant de l’ère musulmane d’Achir. Sur ce site, les pelleteuses ont complètement ravagé le sol, dispersant des ossements humains de deux cotés des fosses creusées, donnant lieu à des images insoutenables, comme au lieu-dit « Minzah Bent as-Soltane », dont la beauté et la somptuosité demeurent à ce jours à nulles autres pareilles















2/ Pollution de l’Oued Labiod : Le crapaud vert menacé, l’agriculture en panne sèche









Dans l’attente de la réalisation du projet en question, des centaines d’arbres fruitiers risquent de dépérir par cette pollution et les débordements de l’oued en cas de crues répétées comme celle de mai 2006. Un constat a été fait du côté de Jana, lieu d’implantation de la station d’épuration projetée. La couleur du rejet est noirâtre ce qui influe directement sur les puits à proximité et à usage mixte. Des études de biologie des universités de Constantine, Sétif, et Batna ont permis de faire le point sur la détermination des degrés de la pollution sur les espèces vivant au niveau de la vallée d’Ighzar Amellal.



Parmi les résultats de cette pollution : la disparition du crapaud vert de la rivière et certaines espèces de poissons d’eau douce. Le problème persistera tant qu’un système d’épuration adéquat n’est pas encore mis en place. De plus, les menaces des crues persistent ainsi que d’éventuels éboulements des terres des rives de l’oued. Ces facteurs ont participé d’une manière ou d’une autre à la réduction de l’activité agricole connue dans la région depuis des siècles par sa qualité du produit et sa diversité qui est devenue un lien traditionnel à travers l’histoire berbère (...)









S.Douchman http://elwatan.com/Pollution-de-l-Oued-Labiod-Lebère









3/ PATRIMOINE ARCHITECTURAL À GHARDAÏA









Devoir de...citoyen









La thématique de «La ville, patrimoine vivant», est au centre d’un atelier de formation portant sur la participation citoyenne à la gestion de la ville, organisé dimanche à Ghardaïa. Cet atelier, qui regroupe les acteurs et partenaires locaux de la vallée du M’zab (classée patrimoine universel en 1982 par l’Unesco), est initié dans le cadre du programme Euromed Héritage (IV), financé par l’Union européenne et du projet «Mountada» chargé de la réhabilitation de l’architecture des villes maghrébines, en partenariat avec l’Office de la protection de la vallée du M’zab (Opvm). La rencontre vise à répertorier des thèmes-clés devant servir de plate-forme pour un programme d’action de promotion du patrimoine bâti ancien et du tissu urbain de la vallée du M’zab, selon les explications du directeur de la culture de Ghardaïa, M.Zohir Balalou.



Animé par des experts étrangers, l’atelier constitue également un espace d’échange et de concertation entre les différents acteurs locaux, afin de dynamiser un processus participatif et de créer une synergie permettant une meilleure gouvernance et gestion du patrimoine de la vallée du M’zab. Selon un de ses animateurs, l’atelier déterminera également les différentes approches de restauration du patrimoine architectural en utilisant la méthode «Afom» (atout, faiblesse, opportunité et menace), pour planifier et construire des actions devant servir à une gouvernance durable ayant des impacts positifs sur le citoyen.



En marge de la rencontre, une action de sensibilisation destinée aux écoliers les invitant à contribuer à l’amélioration des espaces urbains qu’ils fréquentent en vue de protéger le patrimoine architectural de la vallée du M’zab, a été lancée dans trois quartiers de Ghardaïa.



La région du M’zab (Ghardaïa), composée de cinq ksour (villes forteresses), constitue un haut lieu d’architecture traditionnelle très courtisé par de nombreux spécialistes et universitaires. Cet important site architectural, édifié pour une vie communautaire respectueuse de la sociologie des habitants, qui a connu une dégradation à la suite des effets de l’homme et de la nature, notamment les dernières inondations d’octobre 2008, constitue une préoccupation majeure des instances nationales et internationales dans le but de le sauver et de le réhabiliter



RC. Source http://lexpressiondz.com/article/3/2010-06-28/78033.html









4/ Sites historiques à Béjaïa : Un plan pour la mise en valeur de Tiklat









Un bureau d’études est à l’œuvre depuis quelques temps sur les lieux et travaille notamment pour délimiter le site et poser une clôture.



S’étalant sur près de 25 hectares et située à trois kilomètres du chef-lieu de la commune d’El-Kseur, la ville antique de Tubusuptu, aujourd’hui Tiklat, classée site national en mars 1992, vient enfin de bénéficier, selon Driès Mohamed dit Salah, président de l’association touristique et culturelle Tiklat, d’un plan de protection et de mise en valeur. Un bureau d’études est à l’œuvre depuis quelques temps sur les lieux et travaille notamment pour délimiter le site et poser une clôture. (…) Dans le souci d’éviter la réédition de ce genre d’agression, l’association Tiklat n’a cessé, depuis sa création en 2007, de tirer la sonnette d’alarme et d’insister auprès des autorités sur la nécessité de protection et de mise en valeur des deux grands sites historiques que compte la commune : Tiklat et la citadelle médiévale de Temzizdekt (Lessouar) ; classés tous les deux sites nationaux. Si aujourd’hui, l’on se réjouit de l’établissement d’un plan de protection pour l’antique ville de Tubusuptu, l’on ne cache pas, par ailleurs, son impatience de voir Temzizdekt bénéficier rapidement du même privilège. « C’est impératif pour la promotion du tourisme dans notre wilaya » nous déclare à ce propos un des responsables de l’association (…) Ces jours-ci, l’association se prépare pour le festival de Djoua. En collaboration avec Gehimad, elle aura pour mission de faire découvrir aux festivaliers, le circuit touristique de la route de l’eau. Avec peu de moyens, l’association affiche de très grandes ambitions, et ne ménage aucun effort pour donner au tourisme, hors balnéaire, à Béjaïa toutes ses chances de promotion.



Boualem.B in http://elwatan.com/Sites-historiques-a-Bejaia-Un-plan









5/ Un atelier international sur le thème du tourisme du désert et des oasis aura lieu à Zéralda les 9 et 10 octobre 2010. Il sera précédé par l’atelier de Ghardaïa qui se déroulera les 6 et 7 du même mois. L’initiative est du ministère du Tourisme en partenariat avec la Région Provence- Alpes-Côte d’Azur. Elle a pour objectif de promouvoir une réflexion sur l’avenir du tourisme dans le Sahara soumis à de profonds bouleversements sociaux en particulier, du fait de la sédentarisation et dans les zones particulièrement fragiles au plan écologique, social et culturel, que sont les oasis qui parsèment cet espace. Le Forum sera divisé en plusieurs parties pour aborder la Caravane solidaire Europe- Maghreb qui partira de Marseille pour aller jusqu’à Zéralda en traversant l’Italie, la Tunisie et le Sud algérien. L’atelier de Ghardaïa regroupera des représentants du Maroc, de la Tunisie, de la Libye, d’Egypte, du Soudan, du Mali, du Niger et de la Mauritanie.









http://lexpressiondz.com/dequoi/2010-07-03.html



http://documents.irevues.inist.fr/bitstream/handle/2042/21579/RFF_1982_4_277.pdf?sequence=1









6. Les études relatives au projet de l’autoroute des Hauts-Plateaux, longue de 1 300 km, sont en cours de finalisation. C’est ce que le ministre des Travaux publics, Amar Ghoul, a indiqué hier.



http://lesoirdalgerie.com/articles/2010/07/06/article.php?sid=102564&cid=2



Espérons qu'une bretelle est prévue pour BS. Ya Si Ghoul ma tenssach Bou Saada (Ne nous oubliez pas, Monsieur le Ministre)















7. Bou Saada va avoir son motel









Les structures hôtelières de la wilaya de M’sila seront prochainement renforcées par six nouveaux établissements totalisant 380 lits. Ces hôtels, nouvellement construits, seront répartis sur le chef-lieu de wilaya (trois établissements), Aïn Lahdjel, Metarfa et Boussaâda qui bénéficiera d’un motel. Ces infrastructures fortes de 202 chambres au total, permettront la création de 112 emplois permanents.



La wilaya de M’sila dispose de trois zones d’extension touristique (ZET) à M’sila, Boussaâda et Maâdid (commune où est implantée la célèbre Kalaâ des Beni Hammad).



http://lexpressiondz.com/article/7/2010-07-06/78275.html
___________
La journée mondiale de l’enfance à Bou Saada


L’association Aissa Bisker pour la promotion de la culture de l’enfant a, comme de coutume, fêté cette année la journée mondiale de l’enfant, décalée de quelques jours pour correspondre avec la fête de l’enfant africain. Elle a été surtout une occasion pour rendre hommage au grand maître d’école, feu El Bouti Mohamed dont les enfants faisaient partie des invités. L’école de filles Ibn Khaldun (ex école du plateau) au fabuleux cadre architectural oasien eut le privilège d’accueillir l’édition de cette année laquelle fut rehaussée par la présence des autorités locales et des invités de marque comme la moudjahida Hafssa Bisker. Mais avec une absence bien remarquée, celle de feu Mme Bensiradj Ahlem, l’ancienne directrice du centre culturel relevant de l’association, ce qui fit planer un nuage de tristesse sur l’assistance très nombreuse.
Le nouveau responsable du centre culturel, Noureddine Labadi avec les animateurs, des enseignants du centre, ont travaillé d’arrache pied pendant des semaines pour préparer le riche programme de ces festivités pour être fin prêts au rendez vous du vendredi 11 juin à 17 heures.
Pour ne pas déroger à la règle, l’ouverture commença par la lecture de quelques versets du saint Coran psalmodiés par un jeune élève du centre culturel. Toute l’assistance se leva ensuite pour écouter l’hymne national. Après ces instants de recueillement, ce fut au tour du directeur de l’école Ibn Khaldun, Mr Ouali, de brosser un bref historique de l’établissement lequel dit-il ouvrit ses portes, pour la première fois, durant l’année scolaire 1935 -1936. A partir de cette date, l’établissement fut déplacé de la rue de la république (ex Gaboriau) vers son emplacement actuel et fut rapidement réservé aux seules petites filles algériennes. Le directeur termina son intervention en souhaitant la bienvenue à l’association Aissa Bisker et à l’ensemble de l’assistance présente en grand nombre. Il fut suivi par Mr Djamel Bisker, président de l’association, auquel échut l’honneur de prononcer l’allocation d’ouverture des festivités. Il rappela les objectifs et les réalisations de l’association qui se sont traduits par la mise en place du centre culturel. Il demanda une minute de silence en hommage à Ahlem Bensiradj , ravie très tôt aux siens et à ses trois enfants. Ce fut un moment de recueillement et de grande émotion qui fut clôturé par la lecture par un enfant du centre d’un poème dédié à sa mémoire par son époux. Beaucoup n’ont pas pu retenir leurs larmes essuyées discrètement.
La parole fut donnée ensuite à Mr Labadi Noureddine à qui échut le rôle, comme cela est devenu une tradition, de nous faire le portrait d’un des compagnons de feu Aissa Bisker, l’illustre et grand maître d’école, feu El Bouti Mohamed. Né à Bou-Saâda et admis à l’école normale de Bouzaréah qu’il fréquenta de 1932 à 1935. Sa première nomination fut à Sidi Aissa en 1935 ; il rejoint Bou-Saâda en 1938 pour ensuite terminer sa carrière à Alger. Il décéda en Décembre 2003 à Bou-Saâda.
Après cet hommage appuyé, la partie spectacle fut brillamment ouverte par la chorale du centre culturel qui permit à l’assistance amusée et émerveillée de découvrir un grand artiste en herbe qui chanta avec un brio inégalé la chanson bada’na bismillah. Un immense talent révélé cette année au cours de la compétition inter wilaya de chorales et de chansons religieuses. A peine âgé de 13 ans, le jeune Serrai Belkacem épata tout le monde par sa voix chaude et mélodieuse réussissant à convaincre qu’il peut parfaitement rivaliser avec les maîtres en la matière. Acclamations et you you fusaient de partout pour saluer ce jeune prodige à la voix d’or. Cette belle prestation fut suivie par la chorale du centre qui entonna Les enfants de la terre une chanson interprétée en Arabe et en Français, vantant les mérites de la science et des valeurs morales. Elle interpréta ensuite chems el atfal retirée du répertoire de la grande diva orientale, en l’occurrence la grande vedette libanaise Fairouz. La promotion des langues étant l’un des objectifs du centre culturel, la chorale choisit de nous enchanter avec le titre we don’t need no education des Pink Floyd .
Retour des élèves de l’atelier de théâtre avec le sketch au restaurant , un thème qui nous rappelle un texte que chacun de nous a appris à l’école primaire. Un restaurateur exigeant d’être payé pour la fumée qui se dégage de ses grillades, on devine la réponse. Avec comme objectif de sensibiliser à la protection du patrimoine commun la troupe interpréta une saynète intitulée L’enfant, son environnement et ses droits. Une mission que le centre de l’association veut inculquer à ses élèves par des travaux sur le terrain.
Retour encore une fois de la chorale avec la chanson prendre un enfant par la main d’Yves Duteil. Ce fut ensuite à l’atelier de musique de présenter ses virtuoses qui ont interprété des morceaux de musique classique du répertoire universel comme lettre à Elise de Mozart.
Alternant chants et pièces de théâtre, celui-ci fut à l’honneur avec la belle prestation des acteurs en herbe de la comédie de Molière, les femmes savantes. Ce fut réellement le point fort de la manifestation. Remarquablement mise en scène, les jeunes filles, ont fait preuve d'une grande maîtrise de leurs rôles. Bravo ! Le public fut ravi. Le thème de l’environnement revint à travers l’interprétation d’un dialogue entre l’arbre et l’enfant. Une petite fille, prisonnière de sa carcasse en forme d’arbre, donnait la réplique à un jeune enfant auquel elle montrait l’intérêt de sa protection par les Hommes. La langue de Shakespeare eut encore sa place dans cette fête dans la chanson We are the world we are the children (nous sommes le monde, nous sommes les enfants du monde), une chanson devenue un classique.
Pour faire connaître les différentes activités du centre culturel, Atfal Aissa (les enfants d’Aissa Bisker) nous firent , en chantant, une visite du centre et de ses ateliers de dessin, de peinture et musique en présentant leurs œuvres. Pour une dernière fois, le talentueux et artiste Serrai Belkacem, modeste et inspiré, revint nous gratifier d’un récital tiré du patrimoine national qui charma toute l’assistance qui l’applaudit longtemps pour l’encourager dans sa nouvelle voie. Un hommage appuyé fut aussi rendu aux femmes combattantes, à travers la lecture par le jeune enfant Mohamed Mansour du désormais célèbre poème dédié par Bessayeh à toutes les Djamila. Riche et diversifié, ouvert sur la modernité et la tradition, le programme donna sa place à chacun.
Salma ya salama de Dalida clôtura le programme pour dire au revoir à l’assistance. Et prendre rendez vous pour l’année prochaine. Une collation regroupa les invités à l’intérieur de la grande salle qui anciennement servait de salle de dessin de mode aux élèves du CET sous la direction de Mme Petitcouéno. Une exposition d’anciennes photos de classe collectionnées par Cherif Allel retraçait le cheminement scolaire des bousaadis. On pouvait également y voir les portraits des regrettés Ahlem et El Bouti. Le chantre bousaadi de la chanson bédouine Abdelghafar Abdelhafidh saisit cette occasion pour nous lire une poésie dédiée à Bisker Kouider (déporté pour son soutien à El Mokrani), ses deux fils, El hadj Mohamed et M’Hamed Bisker qui rendirent visite en Syrie à l’émir Abdelkader) ainsi qu’à Aissa, Hafssa et Djamel Bisker qui ont continué l’œuvre de leurs ancêtres. Au même moment on pouvait voir une vidéo sur le thème de l’environnement, réalisée par les apprentis cinéastes de l’atelier de dessin du centre culturel sous la houlette du professeur et réalisateur Lebcir.
Cette collation fut aussi une merveilleuse occasion de retrouvailles pour les très nombreuses mères et grands-mères qui ont fréquenté cette école en tant qu’élève ou enseignante, dans une ambiance de convivialité et de joie qui se termina avec l’espoir de se retrouver l’année prochaine. Grâce à ces retrouvailles l’un des objectifs de cette fête fut très largement atteint.
Mohamed Benaziez en collaboration avec S.Khodja

























______________________