Environnement

 Projet de tramway à Ouargla : Des riverains s’inquiètent du devenir du vieux ksar


Des habitants du vieux ksar de Ouargla craignent que les travaux de réalisation d’un tramway dans leur ville ne constituent une « menace » pour ce site historique et appellent à une révision du tracé initial du projet

Dans un communiqué transmis à l’APS, les représentants de cinq associations locales disent craindre de voir leur ksar subir des « dégâts collatéraux » du fait de l’importance des travaux que nécessite un projet de telle envergure, mais aussi des vibrations qu’induiront les passages répétées des navettes

Cette crainte est justifiée par le fait de voir ce projet moderniste « altérer indélébilement le cachet urbanistique du vieux ksar de Ouargla », du tramway une fois opérationnel

(Il faut tout simplement anuler la satation la plus proche du k'sar dont, de toutes les façons, la population est si pauvre qu'elle n'empruntera que très rarement le métro et remplacer cette station par un minibus)

http://www.algerie1.com/info-des-regions/projet-de-tramway-a-ouargla-des-riverains-sinquietent-du-devenir-du-vieux-ksar/


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Ya nass bous'ada



Lancement de plus de 4100 projets de développement rural en 2011. Parmi ces beaux projets, il y a du nouveau pour Bou Saada?


Réponse= Soeur , ma soeur, je ne vois que le soleil qui poudroie et l'herbe qui séchoie


Un total de 4165 projets de proximité de développement rural intégré (PPDRI) ont été lancés en 2011 dans 1241 communes, a annoncé dimanche le ministère de l’Agriculture et du Développement rural. Sur les 6.032 PPDRI arrêtés au 4ème trimestre 2011, 4.165 projets sont actuellement mis en œuvre, dont 233 projets clôturés, a indiqué le ministère lors d’une réunion d’évaluation trimestrielle.


Selon le ministère, 681.202 ménages ruraux, soit une population rurale de près de 3,6 millions de personnes ont bénéficié de ces programmes. Les wilayas de Djelfa, Tlemcen, El Bayadh, Batna et Médéa totalisent 165 projets actuellement en cours de réalisation.


Par ailleurs, le programme de renouveau rural comprend quatre axes importants, à savoir la lutte contre la désertification, le traitement des bassins versants, la gestion du patrimoine forestier et la conservation des écosystèmes naturels, ajoute-t-on de même source.

Le programme de lutte contre la désertification dans les zones steppiques et sahariennes, recensé au quatrième trimestre 2011, concerne 30 wilayas et réparti sur 402 communes. Djelfa, Bordj Bou Arreridj et Tébessa sont les wilayas qui enregistrent le plus de progression dans l’application de ce programme.


Le programme de traitement des bassins versants, concerne également 30 wilayas et 325 communes, alors que trois wilayas sont biens avancées dans l’application de ce programme, à savoir Saida, Constantine et Relizane, indique-t-on encore
Par ailleurs, le programme de gestion et d’extension du patrimoine forestier concerne, quant à lui, 38 wilayas sur un total de 672 communes. Les wilayas de Relizane, Sétif et Annaba sont quant à elles bien avancées dans la réalisation de ce programme, précise-t-on.
Selon la même source, les plantations réalisées au quatrième semestre 2011 ont atteint 56.682 ha dont 9.584 ha pour l’oléiculture, soit une évolution de 4.266 ha par rapport à 2010. (APS)

http://www.maghrebemergent.info/actualite/fil-maghreb/7906-algerie-lancement-de-plus-de-4100-projetsde-developpement-rural-en-2011-ministere.html


Des plantes pour sauver les oasis
Des plantes pour sauver les oasis

Les eaux des stations d’épuration pourraient à faible coût être traitées par des plantes. Les nouvelles technologies détruisent l’organisation des oasis», explique le professeur Paolo De Angelis, de l’université de Tuscia en Italie.
La surexploitation du couvert végétal par les pâturages, la pollution de la nappe ou la salinité sont des facteurs qui portent préjudice à l’environnement des oasis.
Comment faire pour permettre aux oasis de perdurer ? Comment aider les agriculteurs de ces environnements arides ? Où puiser l’eau ? Toutes ces questions ont trouvé un début de réponse lors de la conférence à l’ambassade d’Italie, lundi dernier, animée par le professeur De Angelis, mais aussi par M. Hanachi du Commissariat au développement de l’agronomie saharienne et M. Alberto, fonctionnaire de la FAO (Food and Agriculture Organisation). Un constat est établi : les oasis subissent des pressions très fortes provoquées par l’homme, mais également par le phénomène des changements climatiques et de la désertification.
L’ensemble des pays d’Afrique du Nord sont conscients et tentent de coopérer ensemble et avec la FAO pour tirer bénéfice des expériences de chacun. Le projet est né en 2008 et s’oriente vers la production des biomasses. L’action du projet a été estimée à 4 ans pour les 4 pays : Algérie, Tunisie, Maroc et Egypte. L’une des actions consiste à utiliser les eaux épurées pour soutenir les agriculteurs. De nombreuses stations d’épuration des eaux usées existent en Algérie, mais rares sont les eaux redistribuées pour l’agriculture. L’idée est non seulement de diriger ces eaux pour les exploitations agricoles plutôt que de prélever des barrages ou des nappes souterraines, mais surtout l’idée développée consiste à épurer ces eaux par des techniques vertes.

Un projet à Brezina
Ces techniques sont peu coûteuses et largement rentables, elles consistent à épurer par les plantes ou les arbres capables d’assainir et la nature en dispose largement. En effet, certaines espèces combinent un processus chimique, physique et biologique propice au traitement des eaux usées. Cette technique est déjà exploitée à titre expérimental dans une ministation d’épuration dans la wilaya de Ouargla. L’autre apport des technologies vertes est la capture de carbone, moyen toujours efficace pour lutter même à petite échelle contre les changements climatiques. Hormis l’approvisionnement en eau des oasis, une autre façon de lutter contre leur détérioration consiste à créer des protections contre les vents de sable.

Actuellement, les oasis sont souvent abandonnées et vivent le paradoxe de recevoir trop d’eau ou pas assez. M. Hanachi soutient d’ailleurs qu’elles ont été confrontées à un rendement économique toujours plus grand, affaiblissant à terme leur écosystème. La superficie agricole du Sahara était de 60 000 ha en 1983 contre 150 000 en 2004. Ces extensions ont pu être réalisées grâce à l’avènement de la technique du forage et d’exhaure de l’eau. L’accord de coopération entre l’Algérie et l’Italie en 2002, avec l’appui financier du ministère pour le Développement économique et du ministère des Affaires étrangères en Italie ont déjà permis au projet de se réaliser dans l’oasis de Brezina, dans la wilaya d’El Bayadh, coordonné ave la Direction des forêts et l’Institut national de recherche forestière à l’université de Mascara.

En chiffres
Le palmier dattier et le dromadaire constituent la base de l’agriculture saharienne. La superficie agricole saharienne était de 60 000 ha en 1983 et de 150 000 en 2004. On recensait quelque 8 millions de palmiers en 1992 contre 17 millions, dont 14 millions productifs aujourd’hui. 60% du potentiel agricole se situe au bas du Sahara. Trois millions d’arbres ont été décimés à cause de la maladie du bayoud.
Zineb Amina Maiche
http://www.elwatan.com/hebdo/environnement/des-plantes-pour-sauver-les-oasis-05-03-2011-114578_158.php



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Des oasis artificielles pour lutter contre la désertification: La Jordanie fait des merveilles en la matière:

http://www.linternaute.com/science/environnement/oasisartificielles/?utm_source=benchmail&utm_medium=ML8&utm_campaign=E10191509&f_u=13993162
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Le Sahel reverdit !

Ce n'est pas une incantation, mais une tendance bel et bien observée par des chercheurs qui ont dépouillé quinze ans de photographies satellites de la région. Ces géographes européens affirment que les terres cultivables commencent à reprendre progressivement du terrain. Une bonne nouvelle ! Décidément le changement climatique ne ressemble à aucun scénario prévu...
Lire la suite:
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Projet d'une mer intérieure au Maghreb.


On sait qu'au sud de l'Algérie et de la Tunisie, au pied de l'Aurès et aux abords du Sahara s'étend, sur une longueur de près de quatre cents kilomètres, une vaste dépression dont le fond est couvert de sel cristallisé et qui se divise en plusieurs cuvettes secondaires désignées par les Arabes sous le nom de chotts. Les principaux de ces chotts sont, en partant de l'est, c'est-à-dire de la mer, le chott.El-Djerid, le chott Rharsa et le chott Melrir. Le premier, le plus rapproché du golf de Gabès, est en Tunisie; le second, partie en Algérie et partie en Tunisie, et le troisième en Algérie. Ces lacs sont tellement fangeux qu'il faut toujours craindre de s'y aventurer. Que de caravanes y ont péri comme aussi le projet Roudaire sans laisser aucune trace! Il serait téméraire de les traverser sans guide, car le chemin n'est jalonné que par des troncs de palmiers ou de simples pierres, et il est accidenté, étroit comme un cheveu, tranchant comme un rasoir; les bêtes de somme ne peuvent y marcher qu'à la file, une à une, doucement et avec mille précautions ; et malheur au chameau assez imprudent ou assez osé pour s'écarter, ne fut-ce que de quelques pas, du sentier tracé! La croûte saline s'ouvre aussitôt, comme une trappe invisible, et l'engloutit. Les vieillards de la région racontent que, vers la fin du siècle dernier (19ème), on trouva près de Nefta les clous et les débris d'un navire de forme antique. Ce fait semblerait indiquer que les eaux de la mer occupaient jadis les bassins des chotts, alors complètement inondés et navigables. On n'en saurait douter, après avoir lu le passage suivant, d'une exactitude et d'une précision en quelque, sorte topiques: " On assure, dit Pomponius Mêlas, qu'à une assez grande distance du rivage, vers l'intérieur du pays, il y a des campagnes stériles où l'on rencontre, s'il est permis de le croire, des arêtes de poissons, des coquillages, des écailles d'huîtres, des pierres polies comme celles qu'on relire de la mer, des ancres qui tiennent aux rochers." Dans ces campagnes stériles situées vers l'intérieur du pays, au sud de l'ancienne Cirta (Constantine), qui ne reconnaît le Sahara algérien ? Ces cailloux arrondis par les flots, ces ancres, ces coquillages, ne sont-ils pas des témoins irrécusables de la présence de la mer dans ces lieux? Maintenant quel était le nom de cette vaste mer intérieure? Les savants sont d'accord pour voir dans les chotts tunisiens le fameux golf de Triton dont on parle en maints endroits et notamment dans le voyage fabuleux des Argonautes. A une époque indéterminée, le niveau des eaux aurait graduellement baissé par l'évaporation et les flots, se seraient peu a peu retirés, laissant à sec les lieux précédemment submergés. Serait-il possible de les inonder de nouveau? L'auteur du projet d'établissement d'une mer intérieure africaine, le commandant Roudaire, après avoir étudié la question sur les lieux, après avoir visité les chotts depuis l'embouchure de l'oued Melah jusqu'à Biskra et s'être rendu compte de la nature des terrains environnants n'hésite pas à répondre affirmativement. Les chotts Melrir et Rharsa étant au-dessous du niveau de la mer, il suffirait, d'après lui, de les mettre en communication avec le golf de Gabès au moyen d'un canal assez large et assez profond ; les eaux de la Méditerranée se précipiteraient aussitôt dans ces cavités gigantesques et les rempliraient. La superficie submersible du chott Melrir étant de 6,000 kilomètres carrés, celle du chott Rharsa de 1,300 kilomètres carrés, la mer projetée présenterait une surface totale de 8,200 kilomètres carrés, égale par conséquent à quatorze ou quinze fois celle du lac de Genève, qui n'est que de 577 kilomètres carrés. Sans compter que cette surface pourrait bien un jour s'accroître de toute la surface du chott El-Djerid. Ce chott, il est vrai, se trouve au-dessus du niveau de la mer, mais il est occupé, du moins dans sa partie centrale, par des masses considérables d'eau stagnante et de vases fluides. N'est-il pas permis de supposer qu'en le mettant en communication par une ou plusieurs tranchées soit avec la Méditerranée, soit avec le chott Rharsa, on obtiendrait à la longue, par le drainage, un affaissement qui donnerait naissance à une nouvelle dépression inondable? Dans tous les cas, ce drainage aurait pour résultat de rendre à la culture une surface considérable de terrains composés d'un limon excessivement fertile. Voilà dans ses lignes principales la conception vraiment grandiose du commandant Roudaire. Est-elle réalisable? Là-dessus les avis sont partagés, mais M. Ferdinand de Lesseps, dont nul ne saurait contester la compétence en matière de travaux, croît à la possibilité et au succès de l'entreprise. Quels avantages n'en résulterait-il pas pour l'Algérie et la Tunisie, dont les conditions physiques, agricoles, politiques et commerciales se trouveraient transformées de la façon la plus merveilleuse! Les chotts seraient assainis et il n'y aurait plus à redouter leurs bas-fonds boueux, marécageux, imprégnés de sel, qui sont, à certains moments de l'année, de véritables foyers d'insalubrité palustre. Le climat deviendrait immédiatement plus tempéré, les régions avoisinantes d'un meilleur rapport. L'énorme évaporation produite par le soleil saharien, poussée par les vents du sud vers les crêtes élevées de l'Aurès, irait s'y résoudre en pluies, y créer des sources, y ramener la fertilité qui faisait jadis des plateaux de Sétif le "grenier de Rome". Le sirocco qui dessèche les moissons en fleur deviendrait inoffensif et même bienfaisant. Les vastes plaines incultes situées entre les chotts et l'Aurès, désormais régulièrement irriguées par les ruisseaux descendus de la montagne, seraient rendues à la culture. La fraîcheur, l'humidité, les pluies permettraient de tirer parti de la fertilité naturelle d'un sol qui est recouvert d'une couche profonde de terre végétale et qui reste vierge depuis des siècles. Les faits historiques viennent confirmer ces prévisions. En effet, du temps des Romains, lorsque la mer remplissait ces cavités, le sud de l'Algérie et de la Tunisie était incomparablement plus fertile que de nos jours. "Les bords du lac Triton, dit Scylax, habités tout autour par les peuples de la Libye, sont extrêmement riches et fertiles." La stérilité actuelle de ces régions a été la conséquence du dessèchement des chotts. (..) La mer intérieure dont la clef serait entre nos mains, nous donnerait une frontière maritime d'une étendue de 400 kilomètres.(..). Au point de vue économique et commercial les avantages résultant de la réalisation du projet seraient incalculables. Nos navires pénétrant par le golf de Gabes jusqu'auprès de Biskra viendraient recueillir tout le commerce du Soudan dévié des ports marocains et tripolitains par la perspective de débouchés plus rapprochés, et partant plus faciles. (..) Rien, en effet, n'est plus capable de frapper l'homme du désert, l'homme des sables brûlants et arides, que le spectacle de la mer. "II y a quelques années, dit le commandant Roudaire, trois chefs touaregs vinrent à Philippeville ; ils regardèrent avec indifférence nos routes, nos maisons, nos chemins de fer eux-mêmes ; mais arrivés au port, ils restèrent saisis d'étonnement à la vue de la mer, de cette immense nappe d'eau dont leurs regards ne pouvaient sonder ni les limites ni la profondeur."
Source : site écologique
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LES GAZELLES NOUS QUITTENT AUSSI

La gazelle Dorcas, au même titre que l’outarde (houbarra),  risque bel et bien de subir le triste sort du mouflon qui a disparu des monts de l’Atlas Saharien, depuis plusieurs décennies, pour se réfugier en Tunisie.
(…) La gazelle disparaît progressivement des vastes étendues sahariennes du Sud de la Wilaya. Il y a quelques décennies seulement, des troupeaux de plus de 300 têtes sillonnaient, à longueur d’année, le désert dans la région de l’Oued Saggar (El Bnoud). Dans un ultime sursaut, les pouvoirs publics viennent de mettre sur pied une Agence Nationale de la Nature (A.N.A) qui a ouvert un site d’élevage et de protection des gazelles à quelques kilomètres à l’Est d’El Abiodh Sid Cheikh et dont la vocation principale est de sauver ce qui peut l’être pendant qu’il est encore temps. Avant de recouvrer leur liberté et rejoindre leur milieu naturel, plus d’une quarantaine d’individus séjournent in situ dans une réserve. Une formule destinée, selon les responsables de cette antenne, à développer cette espèce rare dont le nombre ne cesse de péricliter dangereusement.



Isabelle Eberhard : P.21

4/ La ville d’Alger est retenue pour le classement, qu’établira Siemens en collaboration avec l’«Economist Intelligence Unit», des villes les plus vertes en Afrique, en vertu d’une étude se basant sur les performances environnementales de 12 villes africaines.


Revitalisation de l’économie locale: La Banque mondiale vante le rôle des médinas
La réhabilitation des médinas, ces noyaux historiques des villes dans la région du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord, beaucoup plus connues chez nous sous l’appellation de Casbah, a un rôle “significatif” dans la conservation du patrimoine culturel et l'encouragement du développement de l'économie locale, relève la Banque mondiale dans une récente publication. Les principaux objectifs de la réhabilitation des médinas, qui sont considérées comme des sites historiques distingués par la qualité de leur architecture et l'harmonie de leurs plans urbains, consistent principalement en “la conservation du patrimoine urbain et culturel, le développement économique local et l'amélioration des conditions de vie de la population locale”, est-il précisé dans la publication. Soulignant que les médinas connaissent depuis cinquante ans un délabrement matériel et social “rapide” provoqué par l'abandon d'une partie des habitants d'origine et la croissance soutenue des quartiers modernes, le document préconise des programmes de réhabilitation qui prévoient des actions spécifiques pour améliorer les conditions d'habitat des résidents et leur accès aux services sociaux
http://liberte-algerie.com/edit.php?id=139565&amp Banque mondiale vante le rôle des médinas&amp

6/ Les constructions en terre:

Normes et procédures pour la réhabilitation des villes et quartiers historiques :
Pages: 45; 48; 49. 55; 61; 63; 75; 78 etc.
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8/ Saliha Benmessaoud. Architecte spécialiste en architecture de terre et patrimoine: Le centre-ville de Tamanrasset doit faire prochainement l’objet d’une réhabilitation. Vous protestez contre le projet
Oui, car cette opération est défigurante et destructrice d’histoire. Ce projet prévoit la réfection des murs de façades donnant sur les trois axes principaux du centre-ville. Mais l’étude architecturale et patrimoniale qui a été faite est irrespectueuse de la typologie architecturale et du patrimoine bâti de la ville.
Sur quels aspects en particulier ? : L’étude, qui n’a pas été réalisée par des architectes mais par un bureau d’ingénierie, prévoit un remplacement des enduits en terre striés caractérisant l’architecture locale, qui malgré le manque d’entretien annuel, ont résisté aux intempéries depuis leur première réalisation. Ces enduits, qui répondent à des données climatiques et économiques de la ville, seraient remplacés par d’autres, à base de ciment, de texture lisse. Les matériaux proposés par le bureau d’études sont complètement inadéquats et inappropriés pour un revêtement de murs en terre. Il s’agit d’un mortier bâtard constitué de ciment et de chaux. Or, le ciment est un matériau complètement incompatible avec la terre. Des éléments décoratifs qui y seraient ajoutés sont par ailleurs totalement étrangers à ce tissu. Par Mélanie Matarese
http://elwatan.com/Saliha-Benmessaoud-Architecte
http://whc.unesco.org/fr/list Kalaa
http://sidielhadjaissa.over-blog.com/photo-1568000-hauteurs-grenade-540811_jpg.html