jeudi 11 mars 2010

Hafsa Bisker : Moudjahida, pharmacienne, militante des droits des femmes


Hafsa la pharmacienne, Hafsa l’antihéroïne

(…) Son père lui a inculqué les vertus du savoir et lui a transmis son éducation. Et en guise de reconnaissance, Hafsa le cite chaque fois avec beaucoup de tendresse et de respect. Du reste, l’empreinte de Hadj Aïssa, si elle est évidente sur la famille, aura aussi marqué toute une génération à Bou Saâda et ailleurs par sa culture, sa générosité et son sens du devoir. Les Bisker ont une longue histoire qui a croisé celle de l’Emir Abdelkader. Lors de l’installation de l’Emir en Syrie, défense lui fut faite par la France, ainsi qu’à ses enfants, de remettre les pieds sur le sol algérien. Mais la France, ayant apprécié le rôle hautement humanitaire joué par l’Emir qui a sauvé les chrétiens du massacre en Syrie, autorisa ses enfants à retourner en Algérie. (…) Derrière son regard déterminé celui d’une intellectuelle engagée, Hafsa nous retrace les étapes de sa vie où, à 20 ans, la tête pleine de projets, elle n’a pas hésité à rejoindre le maquis. Dans le contexte qui était le nôtre, ce n’était pas évident. Hafsa Bisker est née le 7 mai 1933 à Bou Saâda, issue d’une famille de lettrés, dont le grand-père, Mohamed, poète, journaliste, disciple de Ben Badis, Mohamed Abdou, Djamel El Afghani, a contribué, à sa manière, à insuffler une nouvelle dynamique à la Nahda pour tenter de sortir le monde arabe de sa léthargie. Il écrivait dans El Bassaïr et sa signature était un couteau boussaâdi(mouss bousaadi)(...)
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